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DES EFFETS POSSIBLES POST-OPÉRATION

Publié le 10/02/17

Par Sébastien RONPHE, élève-avocat, et Me Elodie MAUMONT, avocat-associé

Par le biais d’un mémento sur les effets possibles post-opération, l’armée de terre propose aux militaires ayant combattu d’analyser les répercussions que le combat peut provoquer en leur for intérieur une fois rentrés « à la maison ».

Ce mémento permet de caractériser de quelle manière des qualités inhérentes à la condition militaire peuvent être transformées par l’effet du combat et poser parfois de réelles difficultés lors du retour parmi les proches.

C’est ainsi que la responsabilité de rester en vie et de protéger ses camarades pesant sur le militaire en opération peut devenir de la culpabilité de n’avoir pas pu sauver des camarades tombés.

De même, le contrôle émotionnel indispensable dans le cadre d’une opération peut vous faire percevoir comme une personne indifférente aux autres à votre retour.

Qu’il s’agisse du rapport aux armes, à la conduite, ou à l’alcool, le combat peut perturber profondément les personnalités.

Être militaire ne signifie en rien être prêt à affronter la réalité du combat. Si des formations, des conditionnements permettent de mieux appréhender une telle situation, une partie de cette réalité demeure imprévisible.

Dès lors, l’expérience de la guerre relevant de l’exception, la confrontation au combat bouleverse les repères du soldat qui la connaît.

Le militaire en opération se conditionnera donc à la réalité de la guerre qu’il connaîtra et se créera de nouveaux repères qui ne seront plus adaptés à une vie sans combat.

Des soutiens téléphoniques ont été mis en place afin d’appréhender le retour parmi les proches. (N° Vert ECOUTE-DEFENSE : 08 08 800 321 ; N° Soutien Famille : 0800 15 02 07 – 01 42 94 90 79 (DOM-TOM)

Afin de ne pas anéantir la vie que la guerre n’aura pas emportée, posez des mots sur vos maux, et préserver votre famille comme vous avez su protéger la France.

Le syndrome post-traumatique (PTSD) une infirmité qualifiée de blessure de guerre selon le décret de 1992, ouvrant droit à une pension militaire d’invalidité le cas échéant. Faire reconnaître ses droits n’est pas un aveu de faiblesse mais un premier pas vers le rétablissement.

Mémento sur les effets possibles post-opération

© MDMH – Publié le 10 février 2017

 

Maître Elodie MAUMONT
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